Chat sauvage écossais : le plan de préservation

Le chat domestique d'aujourd'hui est le résultat d'une histoire de domestication remontant à des milliers d'années. Cependant, il existe encore des espèces sauvages, comme le chat sauvage écossais.
Chat sauvage écossais : le plan de préservation

Dernière mise à jour : 02 février, 2021

Le chat sauvage écossais fait partie intégrante de la faune britannique. Là, à travers les siècles, on a pu trouver des animaux petits et grands.

Cependant, à l’heure actuelle, la faune de ces écosystèmes a été fortement réduite en matière de diversité animale. Sachez-en plus ici sur la situation actuelle et sur les plans de rétablissement pour ce mammifère spécifique d’un grand intérêt : le chat sauvage écossais.

Le plan de préservation du chat sauvage écossais

La Grande-Bretagne, en particulier l’Écosse, est le lieu de résidence du chat sauvage écossais. Ce félin fait partie d’un plan de préservation, car il est en danger critique d’extinction.

Ce plan de préservation a été appelé Breed and Release. Grâce à lui, le premier centre d’élevage et de conservation de chats sauvages sera construit dans les Highlands écossais. Il d’autres centres de préservation. Celui-ci se concentrera uniquement sur les chats sauvages écossais.

L’objectif est de libérer des spécimens à long terme dans différentes régions d’Écosse. La création du centre est la dernière tentative en cours pour la préservation de cette espèce, car elle est considérée en voie d’extinction : on estime qu’il y a seulement entre 20 et 200 spécimens vivants.

Cette situation extrême découle de différents facteurs tels que la perte de l’habitat ou l’apparition de maladies. Heureusement, une portée de chats sauvages écossais est déjà née, ce qui redonne de l’espoir.

Des chats sauvages écossais qui jouent.

Ce qu’il faut savoir sur le chat sauvage écossais

Le chat sauvage écossais répond au nom scientifique de Felis silvestris silvestris. Cet animal, également appelé Felis silvestris grampia, est typique des Highlands d’Ecosse. Aujourd’hui, l’existence de ce félin est vouée à la disparition. Mais par le passé, il était présent dans toute la Grande-Bretagne.

Les humains sont les principaux responsables de leur situation, car ils ont persécuté et chassé cette espèce pendant des siècles. Mais d’autres facteurs pertinents ont contribué au déclin de leurs effectifs, comme la perte de l’habitat et l’hybridation.

Observé par un œil inexpérimenté, cet animal peut être confondu avec un chat domestique. Mais la réalité ne pourrait être plus opposée, car ce sont des animaux très différents. Voici quelques-uns des traits qui différencient les chats sauvages écossais des chats domestiques :

  • Ces félins peuvent mesurer deux fois la taille d’un chat domestique.
  • Ils ont leur propre motif de rayures qui les distingue des autres espèces.
  • Leur fourrure est plus dense, accompagnée d’une queue plus large.
  • Ils évitent les humains et en viennent même à les détester.

Les techniques de récupération des espèces menacées

Découvrez ci-après quelques-unes des stratégies adoptées dans le cadre des plans de préservation comme celui que nous avons mentionné précédemment. Les principales stratégies sont les suivantes :

La reproduction en captivité

L’une des approches les plus appréciées est l’élevage en captivité. Il est ainsi possible de contrôler le nombre de jeunes qui naissent ainsi que le nombre de spécimens relâchés dans la nature.

C’est aussi un moyen de réduire la transmission de maladies et de contribuer à leur survie. Cette technique implique une grande maîtrise de la situation de l’espèce à petite échelle, mais c’est aussi une responsabilité, car il faut savoir quand relâcher les individus et maximiser leurs chances de survie dans la nature.

Le suivi dans la nature

Parmi les stratégies adoptées figure la surveillance des spécimens relâchés. Pour ce faire, un localisateur GPS est généralement incorporé dans un collier. Les soigneurs peuvent ainsi suivre les mouvements et étudier le comportement de l’animal.

De plus, les colliers GPS sont généralement accompagnés de caméras qui enregistrent les événements. Les caméras peuvent également être placées à des points stratégiques de la nature (capture de photos). L’objectif est de pouvoir prendre soin des animaux en essayant de les déranger le moins possible.

Éviter l’hybridation avec le chat domestique

L’un des défis auxquels est confronté ce programme particulier est la préservation du génome du chat sauvage écossais. Il semble que l’hybridation avec les chats domestiques ait gravement altéré leur constitution génétique.

Il est donc nécessaire d’étudier le génome des populations sauvages suivies. Et ce, afin de réunir  des informations et de favoriser une augmentation de la diversité de la population. On ignore encore comment l’hybridation a affecté cette espèce, mais elle est considérée comme le risque le plus important.

La sensibilisation

Un autre aspect important est d’éduquer la population sur le comportement à adopter face à un chat écossais. Dans la plupart des cas, ce sont des animaux insaisissables qui ne voudront pas s’approcher. Certaines personnes peuvent les prendre pour des chats domestiques et essayer de les capturer, en leur faisant peur.

Il est ainsi essentiel de mettre en avant le message que le chat sauvage écossais fait partie du patrimoine culturel. Sauver le chat sauvage écossais est un objectif écologique, mais aussi un enjeu culturel.

Tout au long de l’histoire, ce chat a fait partie de l’héraldique des clans. Il a également eu son rôle dans la mythologie britannique : ces chats étaient décrits comme des chasseurs intrépides et féroces.

Un chat sauvage écossais qui chasse.

Le chat sauvage écossais est sur le point de disparaître…

Les stratégies de préservation d’une espèce sont mises en œuvre lorsque le nombre d’individus dans la nature est dans une phase critique. C’est le cas du chat sauvage écossais, dont la population a été considérablement réduite. Sauver le chat sauvage écossais nécessite des moyens et des efforts sur le long terme.

Grâce à ces projets, la disparition permanente de certaines espèces peut être évitée. En Espagne, l’un des plans de rétablissement les plus réussis est celui du lynx ibérique.


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