Un éléphant maltraité pleure de joie après avoir été secouru par une ONG

Raju est un éléphant dont le début de vie a été difficile, mais heureusement son passé est maintenant bien derrière lui. Nous vous racontons ici son histoire.
Un éléphant maltraité pleure de joie après avoir été secouru par une ONG

Dernière mise à jour : 05 février, 2022

Découvrez ici l’histoire de Raju, un éléphant maltraité qui a pleuré de joie lorsqu’il a été secouru… Il est important de divulguer les cas de maltraitance animale. Cela permet de créer une prise de conscience.

L’histoire de Raju, un éléphant maltraité

Raju est né et a grandi en Inde. Mais peu de temps après sa naissance, il a été séparé de sa mère par des braconniers de ce même pays. Les éléphants sont un atout bien connu en Asie : ils sont utilisés comme attractions, sans compter le fait que certaines parties de leur corps ont une grande valeur commerciale.

Après avoir été séparé de sa mère, Raju a été vendu au plus offrant et est passé de main en main. Il a eu au total 26 maîtres, et aucun d’entre eux ne l’a traité dignement. Il a été utilisé pour diverses tâches : attraction, moyen de transport, amulette, modèle photographique… Et bien d’autres humiliations.

Aucun de ses maîtres ne lui a prodigué de soins, ni même assuré son alimentation. Le dernier d’entre eux ne jugeait pas nécessaire de le nourrir pour le maintenir en vie : il voyait Raju comme une machine à gagner de l’argent dans laquelle il n’était pas nécessaire d’investir. Raju a pu survivre grâce à la nourriture que lui donnaient les touristes.

De plus, il était attaché avec des chaînes, lesquelles lui ont causé de profondes blessures aux chevilles. Il n’avait donc nulle part où s’abriter la nuit. Quant aux poils de sa queue, ils ont été arrachés pour être vendus comme amulette.

Raju, éléphant maltraité.
Source : www.stopalmaltratoanimal.com.

Heureusement, sa situation est parvenue aux bonnes oreilles…

La situation de Raju est parvenue aux oreilles de l’ONG Wildlife SOS, qui n’est pas restée les bras croisés et qui s’est rapidement rendue en Inde pour savoir ce qui se passait.

Heureusement, son maître était aussi négligent avec l’administration qu’il l’était avec les soins de Raju. Il n’avait pas un seul papier prouvant que Raju, l’éléphant, lui appartenait. Grâce à cela, ajouté aux conditions précaires dans lesquelles vivait l’animal, il n’a pas été difficile pour le juge d’autoriser la libération immédiate du pachyderme.

Raju, l’éléphant maltraité qui pleure maintenant de joie

Le maître de Raju s’est opposé à cette décision et a même crié sur l’éléphant de manière à le faire réagir avec violence. Raju est resté étonnamment immobile ; il savait sans doute que mieux l’attendait.

Une équipe d’experts et de policiers a secouru Raju la nuit pour éviter que le pauvre animal ne soit exposé aux rayons durs du soleil. Selon le porte-parole de Wildlife SOS, Raju l’éléphant pleurait de joie lorsqu’il a été relâché. Les cinquante années à vivre attaché lui avaient presque fait oublier ce que c’était que de marcher en liberté.

La scène a été très émouvante. Sur la vidéo qui a été diffusée, il est possible de voir que ses larmes coulaient de manière incontrôlable. Une nouvelle vie bien meilleure l’attendait, et il le savait…

Raju a finalement rejoint d’autres éléphants bien traités. Dans son nouvel habitat, il a reçu les soins médicaux nécessaires et s’est merveilleusement rétabli. Il a fallu beaucoup de fonds pour cela, des fonds que Wildlife a récolté grâce à de généreux amoureux des animaux.

Gardez ceci à l’esprit…

Il y a plusieurs leçons à tirer de cette histoire :

  • Si des animaux servent d’attractions touristiques, c’est parce que des personnes paient pour ce service.
  • Si des animaux servent de moyen de transport, c’est parce que des personnes paient pour ce service.
  • Et si des poils de queue d’éléphant sont vendus comme amulette, c’est parce que des personnes achètent ces produits.

Ne donnez pas votre argent à des personnes qui maltraitent les animaux.

Source photo : www.stopalmaltratoanimal.com.


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