Assister à des combats de chiens est désormais illégal aux États-Unis
Avec l’approbation d’une nouvelle loi agricole aux États-Unis, il a été établi qu’il est illégal d’assister à des combats de chiens et d’autres animaux. Cependant, malgré les diverses restrictions, ce commerce illégal continue de se développer sur une grande partie du territoire nord-américain.
Une loi pour décourager les combats de chiens
La loi, connue sous le nom de Farm Bill, couvre différents aspects de l’élevage et de la gestion des animaux domestiques. Et bien que l’organisation de combats de chiens et d’autres animaux ait déjà été classée comme un crime fédéral, avec cette nouvelle législation, il est également considéré comme illégal d’assister et d’amener des mineurs de moins de 16 ans à ces réunions.
La sénatrice démocrate de l’État de Washington, Maria Cantwell, a été la promotrice de la loi et a travaillé sans relâche pour qu’elle soit finalement approuvée. Pour cette raison, elle a reçu une distinction de la Humane Society des États-Unis.
“Si un homme aspire à une vie correcte, son premier acte d’abstinence est de blesser des animaux.”
– Léon Tolstoï –
Un commerce illégal en plein essor
Cependant, malgré les progrès en matière législative, les combats de chiens continuent d’être une activité rentable, principalement concentrée sur les États du sud et de l’est du territoire nord-américain. Malheureusement, c’est une tendance à la hausse, car c’est une pratique devenue populaire dans la culture des gangs.
Ces groupes sont de véritables confréries qui évoluent de manière hermétique, favorisées par les avantages de la téléphonie mobile et d’Internet. Ainsi, des combats sont organisés et les parieurs sont convoqués via des messages cryptés dans des forums ou des chats.
De plus, le commerce des combats avec des animaux est associé au trafic et à la contrebande d’animaux exotiques et domestiques, de drogues et d’armes.
Le sort cruel de certains chiens d’attaque
Les chiens les plus utilisés pour cette activité cruelle et violente sont connus sous le nom de chiens d’attaque. Ce sont des animaux forts, athlétiques et musclés, avec une morsure puissante. Parmi eux, figurent les suivants :
- Pitbull terrier
- Staffordshire bull terrier
- Staffordshire américain
- Fila brasileiro
- Dogue argentin
- Tosa Inu
- Akita Inu
- Rottweiler
Combats de chiens : comment les chiens sont-ils entraînés à se battre ?
La formation reçue par les pauvres chiens qui tombent entre les mains de ces criminels est brutale. Leur renforcement physique et leur affaiblissement émotionnel sont recherchés de diverses manières, toutes cruelles. Par exemple :
- Ils sont maintenus enchaînés et affamés.
- On les oblige à courir sur des tapis roulants en utilisant d’autres animaux comme appâts.
- Ils sont suspendus à leurs mâchoires pour renforcer leur morsure.
De plus, les chiens sont souvent torturés et même drogués pour augmenter leur férocité. De nombreux “entraîneurs” leur coupent les oreilles pour que leurs concurrents ne les mordent pas, aiguisent leurs dents pour qu’ils causent des blessures plus graves et leur administrent des stéroïdes.
Les survivants
Les combats qui sont organisés sont, pour la plupart, des combats à mort. Les animaux qui parviennent à survivre aux affrontements et qui ne sont pas exécutés par leurs maîtres finissent abandonnés et battus dans les rues. Et comme ils n’ont reçu aucun type d’affection tout au long de leur vie, il leur est difficile de socialiser.
Toutefois, la race ne détermine pas l’agressivité d’un chien. C’est pourquoi les associations assurent que tout chien peut mener une vie normale au sein d’un foyer aimant qui les aime et oublier son passé.
Il faut y mettre un terme !
Espérons que l’existence de réglementations de plus en plus précises permettra de mettre un terme à ce véritable crime que sont les combats de chiens. Même s’il est difficile de perturber les réseaux qui agissent dans la clandestinité, la tolérance devrait être nulle pour ce type de crimes aberrants contre des animaux qui sont laissés à la merci de la brutalité de certains humains.