Personnalité d'un chien : est-elle influencée par sa race ?
“Dis moi quel chien tu-as je te dirai qui tu es” est un vieux dicton qui ne semble pas éloigné de la réalité… Si vous souhaitez savoir si la personnalité d’un chien est influencée par sa race, vous êtes au bon endroit. Nous vous présentons ici différentes enquêtes menées à cet égard.
Personnalité d’un chien : l’influence de la race
Une étude récemment présentée lors d’une réunion de la British Psychological Society souligne qu’il est possible de connaître la personnalité d’une personne à partir de la race de chien qu’elle possède. Selon cette recherche, les humains choisissent des animaux de compagnie qui leur ressemblent. De plus, il a été découvert que nous avons tendance à associer les différentes races de chiens à certains types de personnes.
Les résultats ont montré des corrélations entre des races de chiens et la personnalité des maîtres. Voici quelques-unes d’entre elles :
- Les personnes extraverties préféraient les chiens de berger, comme le colley ou le berger allemand.
- Les personnes au caractère agréable ont tendance à choisir un labrador ou un golden retriever, ou pour des chiens de petite taille, comme le chihuahua ou le caniche.
- Les races dites miniatures ou toi sont choisies par des êtres imaginatifs et ouverts.
- Les humains qui présentent une plus grande stabilité émotionnelle, en revanche, optent généralement pour les beagles ou les afghans.
La personnalité d’un chien reflète la personnalité du maître
Le psychologue Richard Wiseman explique que la personnalité que les maîtres attribuent à leur chien est le reflet de leur propre personnalité. En d’autres termes : ce qu’un maître dit de son animal de compagnie est une description fidèle de sa personnalité à lui. Comme le souligne ce psychologue, si vous voulez savoir à quoi ressemble quelqu’un qui a un chien, demandez-lui de décrire la personnalité de son chien.
Personnalité et idéologie
De son côté, le psychologue social Jonathan Haidt a conclu que chaque idéologie politique est liée à certaines caractéristiques canines. En d’autres termes, les personnes semblent vouloir des animaux de compagnie qui correspondent à leur matrice morale, conclut Haidt. Par exemple :
- Les libéraux veulent des chiens éduqués.
- Les conservateurs optent pour des animaux obéissants et loyaux.
La violence chez les chiens
Des recherches menées à l’école de psychologie de l’Université de Leicester indiquent que les personnes désagréables ont tendance à choisir des chiens considérés comme potentiellement violents, comme le pitbull, le rottweiler ou l’american staffordshire.
Il est à noter que les professionnels n’ont pas trouvé de relation entre le comportement criminel et la préférence pour ce type d’animal. Il est également juste de souligner que ces races de chiens ne sont pas agressives en elles-mêmes, l’agressivité est liée à l’éducation reçue.
Chiens et excréments
La professeure de psychologie Deborah L. Wells a cherché à dresser un profil démographique des individus qui ne ramassent pas les excréments de leur chien, quelle que soit la race du chien. L’étude, qui a été publiée dans la revue Environment & Behavior, a conclu, entre autres, que :
- 53,5 % des maîtres ramassent les excréments de leurs animaux ;
- Les hommes (35,3 %), les personnes à faible revenu (18,2 %) et ceux qui promènent leur chien sans laisse (26,2 %) sont moins enclins à cette tâche ;
- Les femmes (58,2 %), les personnes à revenu élevé (68,7 %) et celles qui promènent leur chien en laisse (72,6 %) sont plus susceptibles de ramasser les excréments de leur animal.
A chacun son chien !
Le dicton très répandu selon lequel les chiens finissent par ressembler à leurs maîtres, ou vice versa, semble être vrai. Il faudrait enquêter sur la manière d’être des personnes qui adoptent un animal de compagnie sans tenir compte de la race. La conclusion indiquerait sûrement que, entre autres caractéristiques, ce sont des êtres capables d’aimer et de prendre soin des autres, quelles que soient leurs origines.
N’oublions pas que certaines personnes n’acquièrent un animal que parce que la race en question est devenue à la mode ou parce qu’ils estiment que sa possession démontre un certain statut social mesuré par on ne sait qui. Qu’ils aiment ou non leur animal de compagnie, c’est est une autre affaire.