Kangourou géant : habitat et caractéristiques

Le kangourou géant partage des caractéristiques avec ses proches parents, tels que le kangourou roux ou son homologue occidental. Apprenez-en plus ici sur cette espèce.
Kangourou géant : habitat et caractéristiques

Dernière mise à jour : 04 octobre, 2021

Parmi la faune indigène d’Australie, on trouve le kangourou géant. Ce marsupial est apparenté à d’autres mammifères comme les wallabys et d’autres espèces qui composent la famille des macropodidés. C’est un animal fascinant, il vaut donc la peine d’apprendre quelques faits à son sujet.

Un détail peu connu du mot “kangourou” est qu’il est utilisé pour parler de n’importe quelle espèce de ce groupe, mais il est généralement utilisé pour désigner les plus gros spécimens. Voulez-vous en savoir plus sur ces animaux ? Quels traits différencient le kangourou géant de ses proches parents ? Poursuivez donc votre lecture !

L’habitat du kangourou géant

Le kangourou géant réside sur les côtes sud et est de l’Australie, ainsi que de la Tasmanie. Au sein de ces régions, on peut trouver ces marsupiaux dans une grande diversité d’habitats : des forêts aux prairies.

Tous les écosystèmes habités par les kangourous se caractérisent par deux zones. La première est une zone dans laquelle il pleut fréquemment, tandis que l’autre est semi-aride.

Des kangourous géants.

Caractéristiques physiques

Avant d’approfondir les caractéristiques physiques de cette espèce orientale, il est noter qu’il existe également une espèce occidentale, les kangourous gris. Bien que ces derniers aient été considérés comme une sous-espèce des spécimens qui nous concernent ici, ils sont aujourd’hui considérés comme deux espèces différentes.

Le nom scientifique de l’espèce orientale est Macropus giganteus, et celle de l’espèce occidentale est Macropus fuliginosus. Le kangourou géant comprend deux sous-espèces différentes selon la répartition de chacune d’elles :

  • la sous-espèce australienne : cette sous-espèce est appelée M. giganteus giganteus.
  • la sous-espèce de Tasmanie : la sous-espèce est reconnue comme M. giganteus tasmaniensis.

Les deux sous-espèces arborent des couleurs différentes allant du gris au brun sur le haut du corps et au blanc sur les parties antérieures inférieures. Étant des animaux bipèdes, il est facile de repérer les différences.

De plus, chez cette espèce, un net dimorphisme sexuel peut être observé. Les mâles peuvent doubler ou tripler le poids d’une femelle, et mesurent plus d’un mètre de hauteur, mais jamais deux mètres. Les femelles, quant à elles, n’atteignent qu’un mètre de haut au maximum.

Concernant la longueur de la queue, il est à noter qu’elle est mesurée séparément et qu’elle diffère également selon le sexe. Chez les mâles, elle peut mesurer 109 centimètres ; chez les femelles, elle ne mesure que 84 centimètres.

Cependant, la caractéristique la plus frappante de cette espèce est la poche. Cette poche n’est présente que chez les femelles et permet aux jeunes de compléter leur développement. De plus, elle agit également comme une protection, car elle leur permet de se cacher des prédateurs.

Le comportement du kangourou géant

Les kangourous sont des mammifères sociaux qui vivent généralement en petits groupes composés d’un mâle dominant, de 2 à 3 femelles, de leurs petits et de 2 à 3 jeunes mâles. Il a été observé qu’ils évitent les heures les plus chaudes de la journée et communiquent en émettant une série de sons caractéristiques de type gloussement.

Comportement alimentaire

Comme le reste des espèces de la famille des Macropodidae, les kangourous géants se caractérisent par leur régime alimentaire exclusivement herbivore. Ces marsupiaux se nourrissent donc de différentes sources végétales, telles que des feuilles, des arbustes, des écorces d’arbres et divers types de plantes. Ils évitent d’ingérer des herbes sèches, car cela rend la digestion difficile.

Comportement reproducteur

L’arrivée du printemps et le début de l’été sont le point de départ de la période de reproduction du kangourou géant. Le reste des espèces de kangourous se reproduisent tout au long de l’année, à condition que les conditions soient optimales.

Durant ces mois, le comportement des membres de cette espèce est répétitif. Par exemple, le kangourou mâle combat un autre mâle par le biais de la boxe ou d’autres comportements agressifs : il cherche à afficher sa supériorité avec ces actes.

De tous les mâles, le dominant est celui qui a le plus d’opportunités de s’accoupler avec une femelle en chaleur. En matière de parade nuptiale, de nombreuses espèces de kangourous se comportent de la même manière : le mâle émet des gloussements et secoue la queue et la tête afin d’établir sa position dominante dans la hiérarchie.

La diapause embryonnaire est la curieuse stratégie évolutive des kangourous : le développement du zygote s’arrête et entre dans un état de léthargie. De cette façon, la femelle s’assure que le zygote arrivera à maturité lorsque les conditions seront réunies.

Le statut de conservation du kangourou géant

Les populations de kangourous géant restent stables. Ce marsupial est classé dans la catégorie des espèces “moins préoccupantes du classement de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

On pense qu’il y a environ 2 millions de spécimens vivants dans la nature aujourd’hui.

En somme, le kangourou géant est une espèce endémique du continent australien. Il diffère par des détails spécifiques de son homologue occidental, mais il est nécessaire de préciser que les deux kangourous et tous les animaux en général sont essentiels au bien-être de l’environnement dans lequel ils résident.


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