Vermifuger un chat : quand est-il approprié de le faire ?

Vermifuger un chat est une tâche plus complexe qu'il n'y paraît. Découvrez ici quelques conseils à ce sujet.
Vermifuger un chat : quand est-il approprié de le faire ?

Dernière mise à jour : 01 août, 2022

Nombreuses sont les personnes qui adoptent un félin et qui se retrouvent avec des doutes qu’ils n’avaient pas anticipés à l’arrivée de l’animal. La vermifugation des chats fait partie de ces doutes. Il ne s’agit pas seulement de leur donner une pilule ; certains facteurs doivent être pris en compte, tels que l’âge de l’animal et ses sorties.

Si vous êtes préoccupé par ce problème, vous êtes au bon endroit. Une prévention correcte vous évitera bien des ennuis. Poursuivez donc votre lecture !

Vermifuger un chat permet de prévenir la présence de parasites

Tout d’abord, et bien que cela paraisse évident, il est important de savoir ce que la vermifugation permet d’éviter. Les chats sont les hôtes d’une grande variété de parasites, classés en 2 grands groupes : les parasites externes et les parasites internes.

Parasites externes

Aussi appelés ectoparasites, ils vivent en dehors du corps de l’animal, c’est-à-dire qu’ils ne traversent jamais la barrière cutanée ni ne transitent dans la circulation sanguine. Ils restent généralement dans les poils du chat. Parmi eux, figurent les puces, les tiques, les poux et les acariens.

Parasites internes

Les parasites internes ou endoparasites, contrairement aux précédents, vivent à l’intérieur du corps de l’animal. Ces parasites se retrouvent dans l’organisme de ce dernier via l’ingestion d’insectes contaminés, de nourriture ou de déchets d’autres animaux, ou via la morsure d’invertébrés hématophages. Les exemples les plus courants d’endoparasites sont les protozoaires, les ténias et les filaires.

Un chat qui mange une plante.

Vermifuger un chat : les éléments à prendre en compte

La fréquence de la vermifugation et les mesures antiparasitaires que vous devez prendre dépendront en grande partie de votre lieu de résidence, de l’âge de l’animal et des méthodes que vous souhaitez utiliser. Pour vous donner une idée, la fréquence peut varier entre une fois tous les 3 mois et une fois tous les mois.

Âge du chat

Les traitements vermifuges varient selon l’âge de l’animal.

  • Moins de 3 mois. Les chatons de moins de 3 mois nécessitent une première vermifugation interne à un mois pour éliminer l’éventuelle charge parasitaire de la mère. Ensuite, une nouvelle dose doit être administrée tous les 15 jours jusqu’à ce que le chaton ait 3 mois.
  • Entre 3 et 6 mois. Pendant cette période, la vermifugation a lieu tous les mois jusqu’à ce que le chat ait 6 mois.
  • À partir de 6 mois. À ce moment-là, le vétérinaire détermine la fréquence de vermifugation définitive.
  • Chattes gestantes ou allaitantes. Dans ces cas, il est conseillé de vermifuger la mère, afin qu’elle ne transmette aucune infestation aux chatons. Pour les chattes restantes, des médicaments spécifiques sont nécessaires.

Mode de vie

Les chats ayant accès à l’extérieur doivent être vermifugés plus souvent, éventuellement une fois par mois. Gardez à l’esprit que ces chats entrent en contact avec un nombre beaucoup plus élevé d’agents pathogènes et de parasites, ils ont donc besoin d’un déparasitage et d’une vaccination plus stricts.

Un chat non vermifuge qui a accès à l’extérieur devient un vecteur de contagion pour le reste des animaux, y compris l’homme.

Situation géographique et climat

L’endroit où vous vivez est également un facteur pertinent. Dans les endroits au climat chaud et humide, par exemple, il y a un plus grand nombre d’insectes, donc l’incidence des maladies parasitaires liées à ces vecteurs est plus élevée.

Par ailleurs, certains parasites sont endémiques d’endroits précis ou plus fréquents à certains endroits. Les parasites du genre Leishmania, par exemple, prédominent dans les zones tropicales et subtropicales, car ils se transmettent par la piqûre du phlébotome.

Vermifuger un chat : les méthodes les plus courantes

Heureusement, la gamme de produits antiparasitaires qui existe sur le marché est large et s’adapte à tous les types de chats : ceux qui n’avalent pas de comprimés, ceux qui sortent, ceux qui ne supportent pas d’être attrapés, etc.. Découvrez ci-dessous les produits les plus courants.

Pipettes

Il s’agit d’un traitement liquide contre les parasites externes en format unidose. Ce traitement est appliqué directement sur la peau du chat, généralement sur la nuque, afin que le chat ne puisse pas le lécher.

Bien que le traitement soit appliqué à un endroit précis, l’ingrédient actif se répand à travers le corps par voie sous-cutanée, créant une barrière protectrice contre les insectes. Ce traitement est efficace pendant environ un mois.

Colliers antiparasitaires

Ces traitements permettent également de combattre les parasites externes. Ils sont idéaux pour les chats qui vivent à l’extérieur ou qui y ont accès.

Leur effet est continu, mais ils présentent certains inconvénients. La plupart d’entre eux perdent en efficacité lorsqu’ils sont mouillés. De plus, si le collier ne s’ajuste pas bien au cou de l’animal, l’animal court le risque de se retrouver accroché quelque part.

Produits d’hygiène

Il s’agit de shampoings et de produits d’entretien ménager chimiques. Bien qu’ils ne constituent pas une méthode de prévention en eux-mêmes, ils sont d’une grande aide lorsque le chat souffre d’une infestation. Ils éliminent généralement à la fois les parasites adultes et les œufs, empêchant ainsi l’infestation de progresser vers la maison et d’autres animaux.

Médicaments antiparasitaires

Pour vermifuger les chats en interne, il est nécessaire d’administrer certains médicaments, tels que le fenbendazole, le pyrantel, le praziquantel ou la milbémycine. Selon les facteurs indiqués précédemment, la fréquence recommandée oscille entre 2 et 6 mois. Ces médicaments tuent les parasites, et le chat les expulse par les excréments ou l’urine.

Un chaton nouveau-né qui boit un biberon.

Avant de vous lancer dans le choix d’un produit pour votre chat, consultez un vétérinaire. Ce dernier vous indiquera la ligne directrice à suivre.


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