Vermifuger un chien : ce qu'il faut savoir

Grâce à cet article, vous n'aurez plus de doutes sur la manière et le moment de vermifuger un chien.
Vermifuger un chien : ce qu'il faut savoir

Dernière mise à jour : 27 juillet, 2020

Le fait de vermifuger est un aspect très important lorsque l’on a un animal de compagnie. Déparasiter un chien permet d’éviter de sérieux problèmes de santé, pour lui et les animaux et êtres humains qui l’entourent.

Il existe de nombreux parasites qui peuvent infecter les chiens, et ils sont souvent transmis par des vecteurs tels que les puces, les tiques et les moustiques. C’est pourquoi, on utilise des répulsifs contre ces insectes.

De nos jours, nous pouvons trouver une grande variété de produits pour vermifuger un chien. Et certaines personnes ne savent pas lequel choisir. Les caractéristiques à prendre en compte lors de l’achat d’un vermifuge est la raison, la durée et le moment de l’utilisation.

Dans cet article, nous vous proposons quelques astuces pour savoir à quel moment vermifuger un chien.

1. Maintenir un contrôle mensuel

En tant que propriétaire, nous devons rester vigilant au fil du temps. Autrement dit, noter la date à laquelle nous appliquons le produit et celle à laquelle son efficacité prend fin. Concernant les parasites externes, nous pouvons appliquer une pipette sur la peau du chien tous les mois. Les colliers, selon la marque, peuvent être efficaces plusieurs mois.

2. Vermifuger un chien : pipettes ou colliers ?

Les pipettes sont des antiparasitaires de consistance huileuse qui s’appliquent directement sur la peau de l’animal. Elles nécessitent quelques heures pour que la peau absorbe tout le produit et leur champ d’action est généralement d’un mois.

Vermifuge d'un chien.

Les colliers antiparasitaires contiennent des substances chimiques qui se libèrent lentement au fil du temps, de quelques mois à presque un an. Il est important de laisser un espace d’environ deux doigts entre le collier et le cou de l’animal pour qu’il soit efficace.

Par ailleurs, les pipettes et les colliers ont des champs d’action différents. Certaines marques protègent contre les puces, les tiques et les moustiques de la leishmaniose, mais d’autres n’ont aucune protection pour ces derniers. Il faut savoir que la protection pour chaque parasite peut avoir des durées différentes dans un même produit.

3. Le vermifuge interne

Les colliers et les pipettes servent à prévenir les piqûres des parasites externes comme les puces, les tiques et les moustiques. Cependant, il existe d’autres parasites tels que les vers ou les échinocoques qui peuvent infecter un chien.

En Espagne, la loi prévoit qu’un vermifuge interne doit être inscrit dans le passeport européen de l’animal au moins une fois par an. Dans d’autres pays, il est obligatoire afin de pouvoir voyager avec son animal domestique.

Il est préférable de le faire tous les trois mois au moyen d’un comprimé que l’on achète chez le vétérinaire.

Son effet n’est généralement pas prolongé comme celui d’un antiparasitaire externe. Il agit plutôt une fois qu’il est administré pour nettoyer le système digestif du chienVermifuger un chien par voie interne permet de s’assurer que l’animal est exempt de ces parasites.

4. Vermifuger un chiot

A l’âge de six semaines, l’immunité maternelle acquise par l’allaitement prend fin. C’est à ce moment-là que nous pouvons commencer à vermifuger et vacciner le chiot.

Les premiers vermifuges sont très importants car il n’est pas rare que les chiots aient des vers. Vous écartez ainsi des maladies plus graves telles que la parvovirose qui entraîne également des diarrhées.

Un chien qui prend un cachet pour le vermifuger.

D’autre part, avant de vacciner, le vétérinaire doit s’assurer que le chien est en bonne santé et qu’il est vermifugé intérieurement et extérieurement. Sinon, le vaccin pourrait affecter le système immunitaire de l’animal.

5. Vermifuger un chien : des vaccins pour éviter les parasites

Outre tous les produits que nous venons de mentionner, il existe également des vaccins pour prévenir des maladies. Par exemple, le vaccin contre la toux du chenil et le vaccin de la leishmanioseIls s’administrent chaque année et empêchent le développement de la maladie pendant un an.

Le vaccin de la leishmaniose est toujours conseillé, surtout dans les régions humides près de la mer ou d’un fleuve où se concentrent les moustiques.

Par ailleurs, le vaccin contre la toux du chenil est préférable en hiver lorsque les chiens malades sont plus nombreux. Il s’agit d’une sorte de grippe. Ce vaccin est donc recommandé lorsque votre chien va passer beaucoup de temps dans une résidence canine.

Enfin, en plus de ces vaccins, il existe un antiparasitaire injectable qui protège le chien contre le fameux moustique de plage qui transmet le parasite responsable de la filariose.


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