Le moineau domestique ou pardal

Le moineau domestique ou pardal

Dernière mise à jour : 08 mars, 2018

Bien que leur nombre ait diminué de manière notable, les moineaux domestiques font encore partie du paysage urbain un peu partout dans le monde. Voici quelques informations sur ce petit animal vif et sympathique qui, lorsqu’il choisit de ne pas voler, se déplace en sautillant sur le sol ou sur d’autres surfaces.

Le moineau, un véritable citadin à l’échelle mondiale

Aussi appelé pardal, le Passer domesticus est une espèce de petits passereaux de la famille des Passeridae. Il est originaire de l’Eurasie et de l’Afrique du nord. C’est l’homme qui l’a introduit dans divers continents, excepté en Antarctique. Actuellement, on le trouve dans les zones urbaines et tempérées de la planète.

Petit mais robuste, le moineau a une espérance de vie de 7 ans qui peut se prolonger jusqu’à 13 s’il se trouve en captivité. Parmi ses principales caractéristiques physiques on retrouve:

  • Son poids: 30 grammes.
  • Son envergure: entre 14 et 16 centimètres.
  • Des pattes courtes et de couleur rosée.
  • Un bec imposant, à l’allure solide et conique.

Les différences entre les mâles et les femelles pardal

Chez le mâle, le plumage est gris sur les parties inférieures et un peu plus foncé sur le dessus de la tête. De plus, il a une tâche noire sur une partie de la poitrine et de la gorge. La queue, le crissum et la zone autour du croupion sont également beaucoup plus foncés. En revanche, les ailes sont couleur chocolat avec une bande blanche et quelques plumes noires.

Les deux bandes incurvées allant du dessus de l’œil jusqu’au cou sont également de couleur chocolat. Enfin, entre le bec et les yeux, il y a une bande noire ressemblant à un masque.

Les femelles, elles, sont plus petites et sont d’un gris uniforme sur toute la partie inférieure de leur corps jusqu’à la poitrine. Elles ont également du brun sur les ailes, la queue et le dessus de la tête. De plus, les femelles arborent une bande superciliaire plus claire.

Bien que les moineaux fassent partie intégrante du paysage urbain, le nombre de ces petits êtres sympathiques a diminué ces dernières années.

Un oiseau habitué à cohabiter avec les humains

Curieux et intelligent sont les meilleurs adjectifs pour décrire le moineau. Cet animal à tendance sédentaire et grégaire est habituellement trouvé dans les rues, les parcs et les jardins où la présence humaine ne semble pas l’effrayer. On peut également retrouver le moineau dans les granges et les vergers.

Deux moineaux sur une branche

Il est commun de retrouver cet animal dans ces zones-là en train de se déplacer en sautillant rapidement. Le moineau cherche sa nourriture au sol et profite du gaspillage généré par les humains. En général, son alimentation est composée de graines et de quelques insectes qu’il chasse, ces derniers étant principalement destinés à ses petits.

Il est également possible de l’observer en train de faire sa toilette. Parfois, on pourra même le voir prendre son bain de poussière, si caractéristique, afin de se débarrasser des parasites.

Quelques informations sur la reproduction du pardal

A chaque période de reproduction, le pardal formera un couple monogame. Au printemps, il fera son nid composé de plumes, de feuilles mortes et même de morceaux de papier dans les crevasses de certains édifices, sous les tuiles des maisons ou dans les troncs d’arbre.

La femelle pond généralement entre quatre et cinq œufs par ponte. Ces dernières peuvent avoir lieu jusqu’à quatre fois par printemps. Ensuite, les œufs seront incubés pendant une dizaine de jours par les deux membres du couple.

Le papa et la maman moineau se chargent d’alimenter les oisillons qui s’emplumeront deux semaines après leur naissance.

Le moineau est en train de disparaître des villes

Cependant, la carte postale quotidienne du moineau dans les villes mélangé aux humains n’est plus si habituelle ni massive. On estime que 63 pour cent de ces animaux ont disparu de l’Europe entre 1980 et 2013.

La baisse de la population des moineaux est un sujet de débat. Parmi les arguments on retrouve:

  • Le changement climatique
  • Les insecticides
  • L’électromagnétisme
  • Les émissions de dioxyde de carbone
  • Un manque d’espace pour se couvrir et construire ses nids
  • La concurrence avec de nouvelles espèces envahissantes
  • Une augmentation des prédateurs (surtout les chats dans la rue)

Il faut également garder à l’esprit que ces créatures sympathiques représentent un bio-indicateur important attestant de la santé des villes. Sachez que plus on observe une diminution du nombre de moineaux dans un endroit donné, plus cela indique l’importance du degré de contamination du lieu. Ainsi, pour le bien de la planète et de l’humanité, faisons le nécessaire afin que ces petits animaux sympathiques et cosmopolites reviennent peupler nos grandes métropoles.


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